Bien....

Par où commencer ? Nous sommes allés à Villa Park samedi matin pour un spectacle unique. Invités, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre, mais nous savions que nos places étaient proches de la scène.

Nous sommes arrivés à Aston vers 15 heures, juste à temps pour voir Supergroup A et Alice in Chains. Nous avions quelques bonnes places pour la journée et nous nous sommes installés. C'était génial de voir autant d'amis venus célébrer le départ du groupe qui a lancé le metal.

Il y avait tellement d'amour dans l'air tout au long de la journée. Malgré la présence de 50 000 personnes dans les tribunes et sur le terrain, le concert avait l'air intime. Chacun savait qu'il avait de la chance. Comme le programme l'indiquait clairement, nous étions tous là pour une seule et même raison : célébrer la vie et l'œuvre de Black Sabbath.

Parmi les musiciens des supergroupes figuraient Nuno Bettencourt (Extreme), Vernon Reid (Living Colour), Tom Morello (RATM), Chad Smith, Travis Barker, Ronnie Wood, Steven Tyler et bien d'autres. L'événement était animé par Jason Momoa, qui s'est investi corps et âme. Après avoir présenté Pantera, il a même sauté dans la fosse pour profiter de son groupe préféré. Rex a joué un son exceptionnel et le groupe était en pleine forme.

Prochainement : l'outil.

Même s'ils ne jouent pas à Ashdown, nous avons toujours admiré le style et le timbre uniques de Justin Chancellor. Ils ont assuré un set serré et ont repris « Hand of Doom », notre chanson préférée de Sabbath. Le groove de Geezer et Bill, revisité par Justin et l'incroyable Danny Carey, était exceptionnel.

Puis Slayer a déferlé sur le public, enflammant la foule. Guns N' Roses a suivi avec une entrée en matière opportune, offrant un excellent mélange de reprises de Sabbath et de classiques comme Welcome to the Jungle et Paradise City.

Metallica a ensuite frappé, ouvrant avec Hole in the Sky en hommage à Sabbath, suivi de cinq autres tubes, dont Master of Puppets, Battery et une autre reprise de Sabbath. Ils semblaient s'éclater, un départ brillant.

Ozzy et son groupe solo sont ensuite montés sur scène et ont interprété cinq classiques : Crazy Train, Mr. Crowley, I Don't Know, Suicide Solution et Mama, I'm Coming Home. Il était visiblement ému. On pouvait lire dans ses yeux l'envie de courir comme en 1987. Il y avait clairement une boule dans la gorge à ce moment-là. La fin était proche.

Passons maintenant à l’événement principal…

Tout le monde attendait ce moment avec impatience. Un montage de vieilles images diffusait des coupures de presse, l'histoire du groupe et des anecdotes de tournée. Puis vinrent les cloches, la pluie et les sirènes : l'intro incontournable de War Pigs. La scène pivota pour révéler le puissant Geezer de Black Sabbath, Tony, Bill et Ozzy réunis à nouveau. Les premières cymbales retentirent, et les notes assourdissantes de Geezer et Tony résonnèrent dans tout le stade. Accompagné de son système Ashdown personnalisé, Geezer dominait la scène, comme on pouvait s'y attendre de la part du Seigneur du Low End.

Avec Ozzy déclarant : « On est Black Sabbath », After War Pigs s'est lancé dans NIB. Geezer, armé simplement d'une basse Lakland, d'une wah Dunlop Cry Baby et de son mur de tonnerre alimenté par Ashdown, que dire ? Oh là là… C'est peut-être le moment dont nous sommes le plus fiers. Le son, la puissance, la clarté, chaque détail. Le ton et le style de Geezer transparaissaient comme jamais auparavant. Et on les avait vus en concert à maintes reprises. L'ambiance était électrique. On était tous dedans.

Puis vint Iron Man. Le groupe s'est livré avec puissance et grâce, interprétant ce classique épique comme si c'était la première et la dernière fois. Enfin, Paranoid, suivi d'un immense feu d'artifice.

C'était fini. La dernière fois qu'on entendrait ces chansons jouées en live et à tue-tête par le groupe lui-même.

Merci. C'est tout ce qu'on peut dire. Merci pour tout.

Une note spéciale :

Un grand merci à Gloria Butler, Terry Welty, Debs et à tous ceux qui ont rendu cette journée si mémorable. Et bien sûr, à la légende en personne, Geezer Butler, qui a pris le temps de s'arrêter pour une photo rapide et discuter en chemin vers la scène. Franchement, l'un des jours dont nous sommes les plus fiers. Quelqu'un a commenté que ce n'était pas Live 8, mais bel et bien « LOUD AID ! ». Longue vie à Black Sabbath. Never Say Die. Vous vivrez grâce à votre musique et aux vies que vous avez changées.

Dernière histoire à partager car elle nous a durement touché :

Le lendemain, au pub, portant le t-shirt de l'événement, un type nous a interpellés pour nous parler du concert. Il nous a raconté qu'il avait grandi en Union soviétique à la fin des années 70. Son père avait un 8 pistes de Sabbath, caché. Il se faufilait au sous-sol pour l'écouter avec un casque. Si quelqu'un l'avait découvert, il aurait écopé de quatre ans de prison soviétique.

La puissance de quatre jeunes de la classe ouvrière d’Aston…

Tout est possible.

Encore une fois, merci.

Une liste complète des sets de la journée :

Mastodonte

1. Langue noire

2. Sang et tonnerre

3. Supernaut (avec Mario Duplantier, Danny Carey et Eloy Casagrande)

Fils rivaux

4. Faites de votre pire

5. Funérailles électriques

6. Secret

Anthrax

7. Indiens

8. Dans le vide

Tempête de Hale

9. Love Bites (Moi aussi)

10. Fais pleuvoir ton sang sur moi

11. Perry Mason

Agneau de Dieu

12. Mis au repos

13. Redneck

14. Les Enfants de la tombe

Supergroupe A

15. Le péché ultime (avec Lzzy Hale, Nuno Bettencourt, Jake E Lee, David Ellefson, Mike Bordin et Adam Wakeman)

16. Shot in the Dark (avec David Draiman, Jake E Lee, David Ellefson, Mike Bordin et Adam Wakeman)

17. Sweet Leaf (avec David Draiman, Nuno Bettencourt, Scott Ian, David Ellefson, Mike Bordin et Adam Wakeman)

18. Believer (avec Whitfield Crane, Nuno Bettencourt, Scott Ian, Frank Bello, II [Sleep Token] et Adam Wakeman)

19. Changements (avec Yungblud, Nuno Bettencourt, Frank Bello, II et Adam Wakeman)

20. M. Crowley (avec Jack Black, ainsi que Revel Ian, Roman Morello et d'autres jeunes musiciens à l'écran)

Alice enchaînée

21. L'homme dans la boîte

22. Voudriez-vous ?

23. Les fées portent des bottes

Gojira

24. Échoué

25. Silvera

26. Mea culpa (Ah! Ça ira!) (avec Marina Viotti)

27. Sous le soleil

Tambour éteint

28. Symptôme de l'univers (avec Chad Smith, Travis Barker et Danny Carey, ainsi que Tom Morello, Nuno Bettencourt et Rudy Sarzo)

Supergroupe B

29. Enfreindre la loi (avec Billy Corgan, Tom Morello, KK Downing, Adam Jones, Rudy Sarzo et Danny Carey)

30. Snowblind (avec Billy Corgan, Tom Morello, KK Downing, Adam Jones, Rudy Sarzo et Danny Carey)

31. Flying High Again (avec Sammy Hagar, Nuno Bettencourt, Adam Wakeman, Rudy Sarzo, Chad Smith et Vernon Reid)

32. Rock Candy (avec Sammy Hagar, Nuno Bettencourt, Adam Wakeman, Rudy Sarzo, Chad Smith et Tom Morello)

33. Bark at the Moon (avec Papa V Perpetua, Vernon Reid, Nuno Bettencourt, Adam Wakeman, Rudy Sarzo et Travis Barker)

34. Le train continuait de rouler (avec Steven Tyler, Ron Wood, Nuno Bettencourt, Tom Morello, Andrew Watt, Rudy Sarzo et Travis Barker)

35. Walk This Way / Whole Lotta Love (avec Steven Tyler, Nuno Bettencourt, Tom Morello, Andrew Watt, Rudy Sarzo et Chad Smith)

Pantera

36. Cowboys de l'enfer

37. Marche

38. Planète Caravane

39. Funérailles électriques

Outil

40. Quarante-six et 2

41. La Main du Destin

42. Ennema

Tueur

43. Disciple

44. Ensemble de guerre

45. Monde méchant

46. ​​Au sud du ciel

47. Pluie de sang

48. Ange de la mort

Guns N' Roses

49. Ne jamais dire mourir

50. Les yeux de Junior

51. Sabbat Sabbat sanglant

52. Bienvenue dans la jungle

53. La Cité du Paradis

Metallica

54. Trou dans le ciel

55. Mort rampante

56. Pour qui sonne le glas

57. Johnny Blade

58. Batterie

59. Le Maître des Marionnettes

Ozzy Osbourne

60. Je ne sais pas

61. M. Crowley

62. Solution au suicide

63. Maman, je rentre à la maison

64. Train fou

Black Sabbath

65. Cochons de guerre

66. NIB

67. Iron Man

68. Paranoïaque